Voici une histoire vraie, il n’y a rien de mieux qu’un témoignage personnel !

Je me plaignais constamment de ces maux :

• poids complètement instable, léger surpoids même
• perte de cheveux pas alarmante mais interpellante
• fringales de sucre or je me croyais juste à tendance sucrée … comme si çà existait … Il s’agissait d’un dérèglement
• extrémités toujours glacées malgré une température corporelle constamment élevée même en hiver, donc en gros j’avais tout le temps chaud avec les extrémités froides
• crampes à répétition
• problèmes de mémorisation (pire que d’habitude)

Il y a un aspect que je vivais comme un avantage non négligeable : je ne transpirais jamais. Mais l’adage dit que « transpirer c’est la santé », et pour cause !

Et un jour, j’ai commencé à me sentir terriblement fatiguée et « mollasse », plus d’entrain, manque d’énergie énorme. Au sport … une larve alors que j’étais une véritable dynamite 🤣​. Je perdais des cheveux en masse, un désépaississement remarquable.

Le docteur me prescrit un bilan sanguin. Résultat : taux de TSH anormalement élevé. Tout s’explique … l’hypothyroïdie est diagnostiquée et le Levotyrox* deviendra vite et longtemps mon allié.

Je ne suis pas médecin, juste naturopathe, alors je vais expliquer grossièrement les acteurs de mon récit. L’objectif est de comprendre comment ça marche.

Qu’est ce que la thyroïde ?

C’est cette petite glande en forme de papillon, située à la base du coup, en avant de la trachée, sous la pomme d’Adam.

Quel est le rôle de la thyroïde ?

La thyroïde joue un rôle clé dans la régulation du métabolisme global de l’organisme.

Comment fonctionne la thyroide ?

La TSH (hormone thyréostimuline), est l’hormone qui permet de juger du bon fonctionnement ou du dysfonctionnement de la thyroïde. Produite par l’hypophyse, elle stimule la thyroïde pour que celle-ci fabrique les hormones thyroïdiennes, dont 10 % sont sous forme de T3 (tri-iodothyronine) et 90 % sous forme de T4 (thyroxine). La thyroïde collabore étroitement avec le foie : elle envoie la T4, l’hormone inactive, au foie, qui la transforme en T3, l’hormone active, selon les besoins de l’organisme. Ces hormones interviennent notamment dans l’utilisation des sucres et des graisses, la croissance des os, le fonctionnement du cœur, ainsi que le développement intellectuel.

L’hypothyroïdie expliquée simplement

C’est le fait de produire une quantité insuffisante d’hormones thyroïdiennes ce qui provoquera le ralentissement des fonctions de l’organisme.

Comme le corps cherche constamment à rétablir l’équilibre, l’hypophyse augmentera alors la production de TSH pour stimuler la thyroïde . Une thyroïde est considérée en bon fonctionnement quand le taux de TSH se situe entre 0.5 et 4 mUI/L. Au-dessus de 4 mUI/L, on parle d’hypothyroïdie.

Vous captez le truc ? Donc revenons à mon histoire : la prise de sang met en lumière un taux élevé de TSH. Aucun marqueur n’indique de problèmes de foie. L’hypothyroidie est avérée et je suis sous Levothyrox durant des années.

Voyons, comment fonctionne le Levothyrox

Le Levothyrox est un médicament principalement utilisé comme traitement substitutif pour remplacer la thyroxine naturelle lorsque celle-ci n’est plus sécrétée en quantité suffisante par la thyroïde. (ref. vidal.fr)

Mon expérience avec le Levothyrox

Le traitement répond bien, ma TSH se stabilise à 1.5mUI/L, je retrouve de l’énergie, mes troubles s’atténuent. Je suis régulièrement suivie pour assurer le bon dosage du Levothyrox et pour veiller à l’évolution des nodules qui s’étaient développés sur la thyroide.

10 ans plus tard, en 2017, je deviens insomiaque, je recommence à perdre massivement mes cheveux, je souffre de maux de tête et de crampes terribles, une bouée se dessine autour de ma taille … çà n’est pas une façon de grossir « normale » au regard de ma morphologie. Le packaging du Levothyrox a changé le mois précédent mais ca ne m’interpelle pas. Je ne comprends pas ce nouveau dérèglement, l’insomnie devient pesante. Et puis un jour, par hasard, j’entends dans les news un scandale autour du Levothyrox, des témoignages de personnes sous traitement, victimes des mêmes symptomes que moi, voire pire, depuis le changement d’un ingrédient dans ce medicament.

Je croise les informations : changement de packaging, modification de la formule, nouveaux symptômes. Alors ok on se moque MONDIALEMENT de nous. J’en parle à mon medecin qui ne fait pas fie de mon rapport. Les témoignages augmentent, dans ma sphère proche également … Pour ma part j’arrête tout en septembre 2017 et je decide de me traiter naturellement.

Mon aventure au naturel

Je découvre un complément alimentaire composé entre-autres de feuilles et de tiges de varech et de fleurs de houblon. Cette découverte n’est pas le fruit du hasard, je suis en cursus de naturopathie. Le varech une grande algue brune, riche en iode, est connue pour stimuler la thyroïde. Le houblon est réputé pour ses propriétés calmantes. Ce complément nourrit la thyroide en hypo, l’aidant à se remettre en fonction alors que le Levothyrox l’endormait progressivement comme il s’y substituait.

En parallèle, j’améliore le fonctionnement de mon foie à l’aide de plantes detox, le foie étant très important pour la production des hormones thyroïdiennes.

Je renforce mon apport en protéines, car thyroïde a besoin de protéines pour bien fonctionner.

Je me supplémente en vitamines et mineraux où le zinc, le manganese, le cuivre et le selenuim aident au bon fonctionnement de la thyroide en hypo-fonctionnement.

Je travaille sur mes émotions, la thyroïde étant très sensible aux émotions negatives. Il faut savoir qu’un choc émotionnel peut conduire à l’hypothyroïdie.

Tout celà contribue à ce que ma thyroïde fonctionne de nouveau et bien. Les choses rentrent dans l’ordre progressivement. Le taux de TSH s’approche à nouveau des 1.5 mUI/L au bout de 3 mois. Rappelez-vous, c’était le taux que je maintenais grâce à l’ancienne version du Levothyrox.

Il me faudra 1.5 ans de cure pour amener ma TSH à 0.91 mUI/L. Et là, j’arrête. Ca ne sert à rien de descendre plus bas. Ma thyroïde est totalement autonome et fonctionnelle. Il n’est plus question d’hypothyroïdie.

Ce que je peux dire de cette cure

Elle n’est pas adaptée en cas :

• d’hyperthyroidïe qui, si vous avez suivi, est un taux anormalement élevé d’hormones thyroïdiennes dans le sang. Ce qui se traduit par de l’irritabilité, une perte de poids excessive, de l’insomnie.
• de thyroïdite d’Hashimoto
• de goître
• d’hypo-parathyroïdie

Petits conseils

Toute personne souffrant d’hypothyroïdie doit éviter :

• les crucifères crus en grande quantité : cresson, choux, choux fleur, moutarde, brocolis. Cuits ils ne posent pas de problèmes
• le chlore, le fluor, le brome car ils nuisent à l’absorption de l’iode, minéral dont la thyroide a besoin pour assurer son bon fonctionnement
• le lait de vache car il contient des hormones anti-thyroïdiennes

Un voyage vers la santé retrouvée

Mon parcours avec l’hypothyroïdie a été semé d’embûches, mais il m’a permis de mieux comprendre mon corps et d’adopter une approche plus holistique de la santé. Si le Levothyrox m’a d’abord aidée à stabiliser ma thyroïde, les effets secondaires liés à la modification de sa formule m’ont poussée à explorer des alternatives naturelles. Grâce à un ajustement de mon alimentation, des compléments bien ciblés et une meilleure gestion de mes émotions, j’ai pu redonner à ma thyroïde son autonomie et retrouver une qualité de vie que je croyais perdue.

Ce témoignage n’a pas pour objectif de remettre en question les traitements médicaux, mais de montrer qu’il est possible d’adopter une approche complémentaire, adaptée à chaque individu. Si vous traversez des difficultés similaires, rappelez-vous que votre santé est un équilibre unique, et qu’il est important de vous écouter, de vous informer, et de collaborer avec des professionnels de santé pour trouver la solution qui vous convient.

Prenez soin de vous et rappelez-vous : votre corps est une merveille qu’il faut apprendre à chérir et à comprendre.